Techniques et matières

Partie recourbée en arc, demi-cercle ou en anneau, par laquelle on prend certains contenants. Il existe les petites anses (ou poignées) qui servent à porter le panier à deux mains et les grandes anses qui permettent de porter le panier à une main.

Utilisée pour les paniers légers, elle est composée d’une sous-anse entourée d’une éclisse fine d’une largeur régulière.

Anse habillée par des brins longs cordelés et enroulés autour de la sous-anse.

Article traditionnellement utilitaire, robuste et destiné à des usages très fréquents, souvent adapté à un corps de métier précis (boulangerie, blanchisserie, agriculture…)

Vannerie travaillée avec des osiers de faible diamètre.

Morceau de fer servant à tasser le tressage des brins d’osier au fur et à mesure de la fabrication. Elle est munie d’un anneau pour redresser les gros brins d’osier.

Principalement utilisé en bordure des paniers dont le couvercle s’emboîte. Il faut donc différencier l’emboîtage du panier et l’emboîtage du couvercle.

Technique de bordure consistant à entrecroiser des groupes de brins.

Bord tressé avec trois, quatre ou cinq brins.

Bord tressé avec deux, trois, quatre, cinq ou six montants.

Technique qui termine l’objet. La bordure est réalisée avec les montants que l’on couche et tresse de diverses façons.

Eléments actifs que l’on tresse entre les montants.

Treillis ou entrelac de canne servant au garnissage d’une assise et du dossier d’un siège.

Eclisse d’écorce de rotin.

Attache qui permet de fixer un couvercle au panier.

Extrémité la plus fine d’un brin d’osier.

Ensemble des brins entrelacés entre les montants depuis la torche de base jusqu’à la bordure.

Clôture à un brin que l’on tresse sur toute sa longueur. Une fois le brin tressé, on continue le tressage avec un nouveau brin, devant puis derrière les brins d’armature.

Les brins de clôture sont posés et travaillés un par un, le suivant posé dans l’intervalle juste à droite du premier. Cette superposition crée un effet visuel de spirale sur le pourtour de l’article.

Travail à jour croisé souvent utilisé entre deux bandes de clôture pour agrémenter l’ouvrage.

Travail à jour dans lequel les montants croisent les coursons entre deux traces. Les montants ne sont pas dans le même passage de trace contrairement au croisé double.

Travail dans lequel des montants et des coursons sont assemblés par une trace.

Technique consistant à courber des brins ou groupes de brins dans un enchevêtrement irrégulier.

Ce tressage donne un aspect très régulier à l’ouvrage dans lequel un brin est placé derrière chaque montant ; il y a donc autant de brins que de montants, tous de la même longueur, qui commencent et se terminent en même temps.

Clôture en crocane dans laquelle deux brins sont placés derrière chaque montant (ici les montants sont également doublés, ce n’est pas forcément le cas).

Travail à jour croisé dans lequel chaque montant est doublé pour obtenir plus de croisements.

Tressage à brins suivis dont les brins sont très fortement tassés à l’aide d’une batte, jusqu’à masquer totalement les montants (anciennement utilisé pour fabriquer des sceaux à incendie pour transporter de l’eau).

Clôture en crocane dans laquelle un brin sur deux est en osier brut. Cette alternance de couleurs crée un motif.

Clôture à deux brins qui passent chacun leur tour au-dessus d’un montant puis en-dessous de l’autre. Une fois les brins tressés, on continue le tressage avec de nouveaux brins. Ce tressage est généralement utilisé pour faire des fonds de panier.

Clôture en crocane avec un passage par deux devant les montants et par un derrière ceux-ci.

Clôture à deux brins que l’on tresse sur deux montants en diagonale. On tresse sur toute la hauteur. Ensuite, on répète l’opération de manière à ce que les brins se croisent sur l’un des montants. 

Montants de fort diamètre en bois tourné, placés dans les angles d’un panier rectangulaire ou d’un panier à bois par exemple.

Un seul tour de torche refermé sur lui-même.

Superposition de deux cordons réalisés en sens contraire.

Faire un angle prononcé dans un brin d’osier. Une fois coudé le brin reste marqué.

Montant coupé avant de faire la bordure.

Il peut être rond, ovale ou rectangulaire ; emboité ou non.

Aussi appelé pelage ou écorçage, il s’agit de l’action d’enlever l’écorce de l’osier pour obtenir de l’osier blanc. Anciennement exécuté manuellement, il est aujourd’hui fait mécaniquement grâce à une décortiqueuse.

Machine servant à peler l’osier.

Amincir le brin qui fera office de montant sur une partie du pied, afin qu’il soit plat et assez souple pour tourner autour du gros brin (l’âme) constituant l’armature (ou moule) du fond. On appel “écaffes” les brins écaffés.

Lamelle mince et régulière d’osier calibrée en largeur et en épaisseur. Fabriquée manuellement à l’aide d’un trusquin ou mécaniquement grâce à une machine à éclisser.

Lamelle mince et régulière obtenue en passant la tige de rotin avec son écorce dans une fendeuse. D’aspect lisse, brillant et plus foncé que la moelle de rotin ou l’éclisse d’osier.

Lamelle mince et régulière obtenue en passant la moelle de rotin dans une fendeuse.

L’écorce d’osier peut être utilisée comme lien ou devenir elle aussi une matière à tresser.

À la fin du travail de tressage, taille au tranchant (sécateur ou épluchoir) des pointes des brins qui dépassent à l’intérieur ou à l’extérieur de l’article.

Machine pour fendre l’osier mécaniquement. L’osier est fendu avant la fabrication d’éclisses.

Outil pour fendre l’osier manuellement. Morceau de bois dur en forme de poire dont le bout se termine en ailette. L’osier est fendu avant la fabrication d’éclisses.

Aussi appelé nez et croque nez. Système composé de deux éléments qui permettent de maintenir fermé le couvercle sur le panier pour le transport par exemple.

Départ d’un objet. Il peut être rond, ovale, carré ou rectangulaire et rempli à brins perdus, en crocane ou en super.

Fond composé de bâtons d’osier très droits, ou de lattes de bois, maintenus entre eux par des traces.

Fond sur moule dans lequel les brins sont coupés en bord de moule ou utilisés pour faire des montants.

Fond commençant par trois ou quatre bâtons traversés par d’autres bâtons. Les bâtons (ou rayons) sont écartés au fur et à mesure du remplissage.

Fond fabriqué à partir d’une forme circulaire, ovale ou rectangulaire d’osier (qui peut être créée à partir d’un gabarit), traversée par des brins ourdis sur cette structure, entre lesquels on vient remplir en tressant à brin perdu.

Vannerie caractérisée par un tressage tassé sur un support de latte de chêne (ex : van, hotte).

En bois ou en fer, il sert à former l’armature du fond ou à tendre le travail de trace.

Tressage dans lequel les montants sont regroupés.

Machine pour fabriquer de l’éclisse d’osier mécaniquement.

Partie intérieure de la liane de rotin. La liane est débarrassée de son écorce puis calibrée mécaniquement pour obtenir des tiges de moelle régulière. Lorsque que le calibre est gros, la moelle est utile à la fabrication de mobilier. Lorsque le calibre est petit, en fines lanières, elle peut être tressée.

Dans le corps du panier, les montants sont les brins qui occupent la position verticale autour desquels les autres osiers viennent s’entrelacer. Ils peuvent être fixés de deux façons : ourdis sur le moule du fond ou piqués dans le fond.

Pièce de bois servant de guide pour obtenir et reproduire une forme précise.

Lieu de culture de l’osier.

Branches de saule de l’année. Récolté en hiver, trié par taille, et séché pour en faire la principale matière végétale travaillée par le vannier. Différentes variétés sont cultivées pour leurs qualités et leurs couleurs.
L’osier a un pied et une cime ne permettant pas un tressage sans variation de diamètre.

Osier dont l’écorce a été retirée avant séchage, ayant un aspect lisse et brillant et une couleur allant du blanc au doré.

Osier dont l’écorce n’a pas été retirée avant séchage, ayant un aspect rugueux et une couleur pouvant varier selon la variété (marron, rouge, vert, jaune…).

Osier qui a été bouilli afin de retirer son écorce. Le tannin de l’écorce pénètre dans le brin lors de la cuisson.

Brin d’osier divisé en 2, 3 ou 4 parties égales sur la longueur. Manuellement grâce à un fendoir ou mécaniquement à l’aide d’une fendeuse.

Osier fraîchement récolté, qui n’a pas été séché. Il est peu utilisable pour la fabrication car l’osier vert perd moitié de son volume au séchage, phénomène qui ferait perdre sa solidité au panier.

Culture de l’osier.

Mise en place des montants écaffés autour du moule pour commencer à monter l’ouvrage. On dit que les montants sont ourdis.

Mouvement d’un brin autour du nombre de montants prescrits par la méthode de tissage.

Extrémité la plus épaisse d’un brin ou, pour un panier, rebord ajouté sur le dessous du panier, qui est en contact avec le sol. Il est le plus souvent composé de quelques tours de torches et d’une bordure parfois identique à celle faite sur le haut du panier, parfois différente.

Le pignon est une partie de clôture qui ne fait pas le tour du panier. Il en existe de nombreuses formes.

Poignée formée par deux brins qui se cordent autour d’une sous-anse.

Poignée composée d’un seul brin se cordant sur lui-même, elle est la plus simple des anses.

Outil servant à écarter le tissage afin de former un passage, pour d’autres brins par exemple.

Palmier rampant dont les tiges sont couvertes d’épines. Les tiges de rotin sont longues et fines et peuvent atteindre jusqu’à 250 mètres de long pour un diamètre qui ne dépassera pas les 60 mm. Il pousse dans les forêts tropicales d’Afrique équatoriale, d’Amérique du Sud, d’Australie, d’Indes et du Sud-Est de l’Asie. Il existe de nombreuses variétés de ce palmier, quelques-unes seulement servent de matière première pour la fabrication de mobilier.

Artisan qui confectionne du mobilier en rotin.

Bassin naturel ou artificiel dans lequel on immerge le pied des bottes d’osier, préalablement calibré, pour les faire reprendre en végétation de l’hiver jusqu’au printemps. Ce processus permet la remontée de sève dans les brins d’osier et rend possible le décollement de l’écorce au moment de l’écorçage, au printemps.

Lieu de plantation de saule de différentes espèces servant de conservatoire.

Outil tranchant permettant de couper les brins.

Plan de travail incliné, servant de support au travail du vannier.

Aussi appelée « âme », il s’agit d’un gros brin d’osier, ou de bois plus rigide, servant d’armature sur lequel viennent s’enrouler des brins d’osier ou d’éclisse qui formeront l’anse. Elle permet une anse plus robuste.

Assemblage d’au moins trois brins entrelacés autour des montants donnant l’illusion d’un cordage. Se situe avant un départ de clôture pour solidifier l’ouvrage ou à la fin d’une clôture avant la bordure pour niveler et maintenir la clôture.

Deux brins d’osier entrelacés entre les montants et les coursons pour les maintenir dans le travail à jour.

Une trace dans laquelle les deux brins s’enroulent d’un tour complet sur eux-mêmes entre deux montants. Utilisée pour créer ou combler un espacement plus large entre deux montants.

Assemblage de montants séparés les uns des autres dans la largeur par des traces. Les montants sont plus ou moins rapprochés les uns des autres, donnant un travail plus ou moins ajouré. On dit aussi “vannerie à jour” et “tressage à jour”.

En opposition à la vannerie à jour, on appelle « travail en plein » les ouvrages dont les parois sont entièrement couvertes de tressage. On dit aussi “vannerie en plein” et “tressage en plein”.

Opération consistant à immerger les fibres végétales dans de l’eau avant de les utiliser, afin de les assouplir. Etape indispensable pour tresser l’osier ou le rotin.

Outil pour amincir en largeur ou en épaisseur l’éclisse d’osier manuellement. On parle de trusquin de largeur ou de trusquin d’épaisseur.

Art de tresser les fibres végétales.

Artisan fabricant des objets tressées en fibres végétales.